Découvrez l’histoire du temple depuis sa fondation
Temple fondé par le grand moine Kūkai (Kōbō-daishi) à l’entrée du lieu sacré Okuno-in.
Monastère du courant bouddhiste Shingon Kōyasan, le Shōjōshin-in a été fondé par Kūkai (de son nom posthume Kōbō-daishi) vers 830, au début de l’ère Heian.
D’abord appelé Kita-bō lors de sa fondation, le temple a par la suite été renommé Shōjōshin-in sur ordre de l’Empereur. C’est aussi le nom qui a été donné à la vallée qui sert d’écrin au monastère.
Un temps en déclin, le temple fut réhabilité au XIIe siècle par Taira no Munemori, fils héritier du célèbre samouraï Taira no Kiyomori.
Au début des années 1180, Takiguchi Nyūdō (aussi connu sous le nom de Saitō Tokiyori), vassal du clan Taira, s’y installa afin de pratiquer l’ascèse bouddhiste.
Durant l’ère Tokugawa (1603-1868), les terres du monastère étaient aussi étendues qu’une rizière produisant 5 tonnes de riz par an.
Plusieurs daimyos comme Uesugi Kenshin ou Satake Yoshinobu offrirent leur patronage au temple.
Preuve de ces liens étroits avec les deux seigneurs, un lieu de prière était réservé à Uesugi Kenshin, tandis que la famille Satake avait son cimetière au temple.
Le monastère administre aujourd’hui le mausolée de Uesugi Kenshin (classé au Patrimoine culturel national d’importance) situé au Okuno-in.
Fidèle à son nom signifiant le « temple du cœur pur », le monastère Shōjōshin-in arbore une élégance simple et épurée. Le temple a conservé un style d’architecture qui fait référence au sein du complexe monacal Kongōbuji du Kōyasan. Par ailleurs, sa cuisine abrite une grande marmite appartenant à la tradition du Kōyasan.
L’enceinte du temple renferme une statue du bouddha Amida, œuvre du célèbre sculpteur Unkei (XIIe siècle), un mandala Ku-bon réalisé par Chūjō-hime, ainsi qu’une illustration de L’origine du temple Taima-dera. Ces trois œuvres d’art bouddhique sont toutes classées au Patrimoine culturel national d’importance.
Au niveau de la porte du monastère, les visiteurs peuvent admirer un cerisier parapluie qui, comme son nom l’indique, déploie ses branches tel un parapluie. On dit que Toyotomi Hideyoshi, seigneur féodal du XVIe siècle, y organisa un hanami pour contempler sa floraison.
Ikeguchi Ekan, abbé
Découvrez qui est Ikeguchi Ekan, l’abbé du monastère.
Le maître Ekan est l’abbé du monastère Shōjōshin-in. Il est le 18e maître héritier du Shugendō, ascèse spirituelle du courant ésotérique Shingon. Il a également parfait la pratique de l’ascèse en montagne, de même que celle du rituel du feu goma, perpétué depuis plus de 500 ans depuis l’ère Muromachi (1336-1573).
Il continue de pratiquer quotidiennement ce rituel occulte très strict en priant, comme la tradition le veut, pour le salut de tous les êtres.
Ekan a par ailleurs accompli 101 fois l’ascèse du rituel du feu des huit mille goma (« Shō Hassenmai Goma Ku »), le plus élevé dans la tradition ésotérique Shingon. La diligence d’Ekan dans la pratique du bouddhisme est connue de tous, à l’intérieur comme à l’extérieur du monastère.
Qu’est ce que le rituel du feu des huit mille goma ? Ascèse impitoyable, ce rituel essentiel du bouddhisme ésotérique Shingon consiste à réciter des prières tout en brûlant 8 000 planchettes votives appelées soegomagi. Le rite a été transmis par le moine Kūkai lui-même.
En décembre 1988, le maître Ekan atteint le rang de « Dentō Dai Ajari » lors de la cérémonie dite « Gakushū Kanjō », plus haut rite de passage du bouddhisme Shingon.
L’année suivante, il pratique en l’espace de cent jours l’ascèse dite du million de goma (« Hyakumanmai Goma Gyō »), que jamais personne n’avait réalisée jusqu’alors.
Il réalise l’exploit en brûlant chaque jour 10 000 bâtons votifs en bois appelés chigi ainsi que 3 000 planchettes goma.
Le maître Ekan est aujourd’hui largement révéré au Japon comme l’un des plus éminents pratiquants de l’ascèse bouddhique.
En 2014, il devient l’abbé du monastère Shōjōshin-in du Kōyasan.
Hébergement au temple
(Informations à savoir concernant l’hébergement au monastère)
L’élégance épurée d’un monastère
Goûtez à la cuisine végétarienne des moines, dite shōjin ryōri, une tradition séculaire du Kōyasan, où le repas du soir, considéré comme une purification de l’esprit, est appelé otoki.
Servis avec une chaleureuse délicatesse, les voyageurs prennent le même repas que les moines.
Dégustez le traditionnel tofu au sésame et bien d‘autres savoureux mets cuisinés avec le savoir-faire traditionnel de la shōjin ryōri.
Nous préparons votre séjour avec le plus grand soin pour vous accueillir dans les meilleures conditions.
Vous avez également la possibilité d’assister librement aux prières du matin célébrées pour rendre grâce à Bouddha.
Profitez de l’ambiance feutrée du monastère à l’aube et vivez une expérience unique, propre à l’hébergement au temple.
Pour celles et ceux qui le souhaitent, assistez à la conférence d’un moine pour mieux comprendre la sagesse du bouddhisme ainsi que l’histoire du temple Shōjōshin-in.
*Pour réserver votre hébergement au temple, renseignez-vous par rendez-vous sur la page Hébergement pour vérifier la disponibilité des chambres.
>Formules d’hébergement
Chambre séparée par des fusuma (parois coulissantes) |
13 200 yen par personne (deux personnes ou plus par chambre) |
*La différence entre les prix indiqués ci-dessus dépend du repas servi. |
Chambre séparée par des murs |
15 400 yen par personne (deux personnes ou plus par chambre) |
*La différence entre les prix indiqués ci-dessus dépend du repas servi. |
・Tous les repas sont de style shōjin ryōri (cuisine végétarienne des monastères).
・Des serviettes, serviettes de bain, brosses à dents, yukata (habit de bain japonais) et tanzen (kimono épais pour l’hiver) sont mis à disposition dans les chambres.
・Nous vous prions de réserver votre séjour le plus en avance possible, afin de pouvoir réserver la chambre que vous souhaitez.
・Nous servons aussi le déjeuner. Veuillez le réserver avec votre séjour si vous le souhaitez. Veuillez également nous contacter à l’avance si vous préférez visiter le monastère uniquement pour le déjeuner.
・Les conférences des moines peuvent afficher complet en cas de forte affluence. Merci de votre compréhension.
Photos
Admirez le monastère sous différents angles
Plan et accès
Pour vous rendre au monastère
Renseignements
Les renseignements se font par téléphone.
Koyasan – Monastère Shojoshin-in
566 Koyasan Koyacho Itogun Wakayamaken
+81-736-56-2006
De 9h00 à 17h00
tous les jours de l’année